Une escapade parisienne, la découverte d’un restaurant spécialisé dans les falafels et un défi entre copains lors d’une soirée… Il suffit parfois de peu de choses pour concrétiser un projet et oser se lancer. Julia peut en témoigner. Après une riche expérience dans le domaine de la restauration dans le centre-ville de Mâcon, la jeune femme vient d’ouvrir son commerce, Lévantine. Lévantine, comme la cuisine traditionnelle de la région du Lévant, la région du Liban, entre autres.
Au 22 de la rue Sigorgne, les falafels sont reines. Depuis début mai, cette spécialité libanaise, boulette de poids chiches broyés mélangés à des épices et frites dans l’huile, est servie au Lévantine.
L’ouverture de Lévantine commence par un véritable coup de cœur comme l’explique Julia : « On était à Paris avec mon ami, on a mangé dans un restaurant, grande institution des falafels dans la capitale. On a trouvé ça très bon et on s’est dit qu’on pourrait peut-être ouvrir un restaurant spécialisé à Mâcon et faire ainsi découvrir cette cuisine là chez nous. Au fil des mois, l’idée à fait son chemin. Et au cours d’une soirée, en parlant avec des amis, on s’est lancé ça comme un défi cap ou pas de le faire ? »
Et finalement, Julia est cap. Elle a toujours travaillé dans la restauration et veut continuer… pour elle cette fois car « j’ai toujours voulu entreprendre et être mon propre patron. Avec la crise sanitaire, j’ai perdu mon emploi donc comme on dit l’occasion a fait le larron… »
Partager et faire découvrir
Elle recherche donc un local dans le centre-ville, parce que c’est là et nulle part ailleurs qu’elle veut s’installer. « On aime beaucoup notre ville, son ambiance et ça fait dix ans que j’y travaille (avec des expériences notamment au Comptoir des Halles, à la Maison de bois, ô Tropical…), j’y ai donc quelques repères ! » Après quelques travaux de rafraîchissement et de décoration intérieure, avec une touche de bois et très naturelle, le local de la rue Sigorgne (vide depuis plusieurs années) se prête parfaitement à son projet, en terme de coût et d’espace.
L’aventure est lancée… Et les falafels prêtes à être dégustées, à emporter uniquement, avec peut être quelques tables extérieures à l’avenir si c’est possible. Julia sera au service et en cuisine, aidé par son frère Ugo, parce que la cuisine, elle aime ça. « Je voulais aussi passer à autre chose et ne plus faire que du service. J’aime partager ce que j’aime, c’est un vrai plaisir, que les gens passent un bon moment et apprécient ce que je fais, c’est tout ce que je souhaite. »
Du fait maison
Lévantine propose les falafels en pitas (cinq variétés), en salade, en formules et en box (par 10 ou par 20) avec différentes sauces au choix. La recette et la fabrication sont maison. « C’est une vraie volonté de ma part, celle de bien manger. Quand on pense fast food, on pense à malbouffe, mais ce n’est pas vrai on peut aussi manger rapidement et bien. C’est aussi pour ça que je fais quasiment tout moi-même : le taboulé, le houmous, les frites, certaines sauces, le thé glacé et la citronnade aussi, c’est moins sucré et c’est apprécié ! Depuis une semaine, j’ai de très bons retours et les clients reviennent. Certaines personnes découvrent et sont agréablement surpris, ils pensent que ça ne cale pas et pourtant ils changent vite d’avis. Moi, même qui suis une « viandarde », je confirme ! »
Lévantine est ouvert du mardi au samedi de 11 h 45 à 14 h 30 et de 18 h 30 à 22 h 30, ainsi que le dimanche soir de 18 h 30 à 22 h 30.
