Dans le cadre de la Journée internationale des Droits de la Femme du 8 mars, nous avons choisi de partir à la rencontre de nos commerçantes. Tout au long de la semaine, Mâcon Tendance vous propose de faire connaissance avec celles qui participent au dynamisme et au développement commercial du centre-ville.  Pour ce premier rendez-vous, Sophie Bonnin nous a accueillis à L’Occitane en Provence, rue de la Barre.

 

 

D’une cabine de soin à une boutique de produits cosmétiques naturelles, il n’y a… qu’une rue à traverser ! C’est le (court) chemin parcouru par Sophie Bonnin en 2007. Après sept ans passés chez Para’First aux côtés de Sophie Fichet, elle a sauté le pas et choisi de quitter son métier d’esthéticienne pour participer à une nouvelle aventure : l’ouverture de L’Occitane en Provence, spécialisée dans les produits de beauté, soin du visage et du corps depuis 1976. Un nouveau challenge pour cette native du Charollais.

 

Pilier de la rue de la Barre

 

« Il y a un pont entre ces deux secteurs d’activités puisque tous les deux touchent aux soins, aux conseils, à la parfumerie aussi, domaine dans lequel j’ai exercé avant d’être esthéticienne, mais là il s’agissait de prendre la responsabilité d’une boutique », explique celle qui a pu compter sur la confiance de la gérante de l’Occitane. Le plus dur finalement était de quitter une belle équipe avec qui tout se passait à merveille et de travailler seule désormais. « Mais on a continué pendant très longtemps à déjeuner ensemble et puis je restais dans ce petit quartier, dans cette très belle rue de la Barre qui a su se développer et retrouver sa fidèle clientèle au fil des années avec de belles enseignes dynamiques. »

Chez L’Occitane en Provence, Sophie prend rapidement ses marques et met à profit ses qualités naturelles : l’organisation, le dynamisme, la patience, le sens du commerce, de l’accueil et du conseil, et la disponibilité. « Il faut aussi savoir être multitâches pour gérer une boutique et aimé les responsabilités. J’ai aussi appris pas mal de nouvelles choses, mais j’avais envie de me lancer ce défi et de sortir de ma zone de confort, de me mettre un peu en difficulté si on peut dire, puisque je restais finalement salariée. » Avec une certaine réussite puisque depuis l’ouverture de la boutique, Sophie a su participer au développement de l’enseigne à Mâcon en fidélisant sa clientèle, homme et femme, de tout âge.

 

Du salariat à l’entreprenariat

 

Le grand saut, la commerçante mâconnaise le connaît finalement en 2014. De salariée, elle passe gérante de la boutique. « Quand on m’a proposé de racheter, je me suis dit pourquoi pas. Après tout je connaissais parfaitement les lieux, toute l’organisation, alors… » Une fois encore, elle décide donc de quitter sa zone de confort, de faire une croix que les avantages du salariat et de se lancer avec le soutien et la confiance de son entourage.

Et comme tout ce qu’elle fait, elle s’engage « à fond » dans ce nouveau challenge, « avec de l’investissement, du temps et de l’énergie. » Comme elle le fait deux fois par semaine lors de ses séances de running « pour évacuer le stress du travail avant de commencer ma journée ». Comme elle fera aussi pendant plusieurs années au sein du groupe de réflexion et bureau de l’association Mâcon Tendance, en tant que secrétaire adjointe, notamment. « J’ai rempli cette mission avec plaisir. Il faut que tout le monde prenne conscience que nous avons une belle ville qui se développe de plus en plus avec l’ouverture de belles boutiques. Et je suis sûre que cela va continuer dans ce sens ! »